Acheter ou construire une maison seul devient chaque jour plus difficile, si l’on en croit les médias. Mais est-ce vraiment le cas ? Nous avons analysé nos chiffres, écouté les histoires de plusieurs clients qui ont acheté ou construit leur maison seuls et discuté des alternatives avec un spécialiste du secteur immotheker finotheker. Découvrez tout cela dans cet article !
Nos statistiques de 2020 montrent que 35 % de nos clients achètent une habitation seuls. Le prix moyen des habitations achetées par des célibataires débutants a augmenté de près de 42 %, passant d’un peu moins de 160 000 € en 2007 à un peu moins de 227 000 € en 2020. L’âge moyen des célibataires qui ont acheté une maison est également passé de 34 ans à 37 ans en moyenne.
Le fait que les acheteurs isolés soient de plus en plus âgés au moment de leur achat s’explique, entre autres, par diverses évolutions sociétales, constate la juriste/candidate-notaire Gaby Maquoi intérrogée. « Les jeunes étudient plus longtemps et veulent voyager loin avant de s’installer et d’acheter leur propre maison. D’autres sont divorcés ou se séparent après des années de vie commune et cherchent un nouveau logement. »
L’aspect financier n’est évidemment pas étranger à l’âge auquel une personne seule fait une première acquisition : comme de plus en plus d’établissements de crédit prêtent maximum 80 % du prix d’achat, exceptionnellement 90 %, la part de l’apport personnel ne cesse d’augmenter.
Ajoutez à cela les droits d’enregistrement et/ou la tva et les frais de notaire à régler soi-même, et vous devez vite mettre une belle somme d’argent sur la table pour réaliser votre projet. « En conséquence, les personnes isolées vivent plus longtemps chez leurs parents ou bien louent d’abord pendant quelques années afin de pouvoir constituer leur apport personnel. Certaines peuvent en outre compter sur le soutien financier de leurs parents », ajoute Gaby.
Les changements sociétaux n’incitent pas seulement les gens à acheter à un âge plus avancé, mais aussi à acheter différemment.
« Il peut s’agir par exemple d’une cohabitation, où d'un grand batiment transformé en plusieurs logements plus petits. L’acheteur devient propriétaire de son habitation et de son jardin et peut également bénéficier de plusieurs espaces communs tels qu’une buanderie, un pré ou une cour intérieure, ainsi que de services communs comme le covoiturage, le jardinage, etc. Cela permet de garder les frais généraux sous contrôle », explique Gaby.
Comme ces projets visent également à rapprocher les générations, ils présentent l’avantage supplémentaire qu’un jeune couple peut demander à un voisin, un parent de garder leurs enfants, ou qu’un retraité peut compter sur les autres cohabitants pour faire les courses.
Non seulement le cohabitat est populaire, mais aussi l’achat en commun : après avoir décroché leur diplôme, les jeunes restent souvent dans la ville où ils ont effectué leurs études. En raison du prix élevé de l’immobilier, ils n’ont pas la possibilité d’acheter une maison par eux-mêmes, mais bien avec des amis ou parents.
En effet, il est de plus en plus fréquent que différentes générations vivent sous le même toit, que ce soit sous forme d’hébergement de soin ou d’habitat kangourou. D’une part, c’est une solution pour assurer les soins et l’hébergement des aînés, et d’autre part, c’est un coup de pouce financier pour l’achat d’un bien immobilier par une personne seule.
Chez Immotheker Finotheker, nous savons que de nombreux célibataires ont la possibilité d’acheter ou construire une maison seuls. Une autre vision de l’ « achat » et les conseils d’experts de nos conseillers nous permettent de trouver la solution financière qui vous convient, en tenant compte de vos souhaits et besoins personnels. Nous aimons réfléchir à votre avenir (financier). Les réactions de nos clients le prouvent !
Sandrine a ainsi pu acheter l’appartement de ses rêves pour sa retraite sans avoir vendu la maison familiale, Johanna a pu acheter sa maison seule avec un coup de pouce financier de ses parents, Guillaume a acheté son premier appartement et a pu investir quelques économies dans son entreprise.