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À la recherche de l'assurance incendie la moins chère ? Évitez ces 6 pièges.

Vous êtes sur le point d'acheter ou construire un logement ? C'est l'occasion idéale pour donner libre cours à vos rêves. Mais aussi un bon moment pour faire des calculs précis, avec les deux pieds sur terre. Car il n'y a pas que l'hypothèque et l'usage de vos économies, mais également l'assurance solde restant dû, les frais de notaire et autres, le précompte immobilier... Et l'assurance incendie ou habitation. Pouvez-vous chercher tranquillement la solution la moins chère ou faut-il prendre garde à certains écueils ? Après avoir lu ce post de blog, vous pourrez déjà éviter quelques pièges.

Êtes-vous obligé de souscrire une assurance incendie si vous achetez un logement ? D'un point de vue légal, non. Mais beaucoup de banques vous proposeront un taux d'intérêt « avantageux » à condition que vous souscriviez aussi chez elles votre assurance solde restant dû et votre assurance incendie. Que faut-il penser d'une telle offre groupée ? La bonne approche est qu'il vaut mieux ne pas grouper. Examinez chaque assurance séparément, en collaboration avec un expert indépendant. Vous obtiendrez généralement des solutions plus avantageuses. 

Vous voulez la certitude de faire le bon choix pour votre hypothèque et vos assurances ? Faites le tour de la question avec un expert indépendant > 

1. Pas d'assurance incendie 

Pouvez-vous risquer de ne pas souscrire d'assurance incendie pour réduire vos frais ? 

Mauvaise idée. Car il suffit d'un accident pour que la soi-disant « économie » disparaisse comme neige au soleil. Sans parler de votre responsabilité civile (RC) vis-à-vis d'autrui.  

 

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2. Pas de franchise 

On tombe parfois sur une promotion d'un assureur brandissant l'argument « pas de franchise à payer » pour attirer de nouveaux clients. Cette franchise s'élève légalement à 262,38 euros. Et cela vaut la peine de s'y attarder quelque peu. Il est en effet fort probable que la suppression de cette franchise soit compensée par une prime plus conséquente. Il n'est donc guère question d'économie. 

Examinez toujours le prix dans sa totalité, avec une attention particulière pour les couvertures proposées. 

Conseil : vous pouvez néanmoins envisager une prime plus basse en contrepartie d'une franchise plus élevée si l'assureur y est ouvert. 

3. Couvertures insuffisantes

Toute police d'assurance est un package englobant un certain nombre de couvertures, également appelées « garanties » ou « risques». Dans ce contexte, il y a les couvertures légalement obligatoires, mais aussi les couvertures non obligatoires ou supplémentaires et les assurances distinctes optionnelles. Une assurance étonnamment bon marché peut ne pas inclure certaines couvertures importantes pour votre situation. 

Conseil : n'oubliez pas de vérifier le montant maximal que vous percevrez par couverture en cas de sinistre. Les limites d'indemnisation sont parfois très serrées. Si elles ne couvrent pas la valeur réelle, vous n'aurez (à nouveau) pas fait de véritable économie.

4. Habitation sous-assurée

Imaginez : votre habitation vaut 350 000 euros, mais vous n'êtes assuré que pour 250 000 euros. Vous payez alors une prime plus basse, mais en cas de sinistre, vous ne percevrez qu'une partie des dommages. En d'autres termes : cela n'a aucun sens d'opter pour une prime plus basse si vous êtes insuffisamment assuré et subissez dès lors un préjudice financier en plus des dommages matériels. 

Conseil : optez toujours pour une estimation via un formulaire d'évaluation – ou via une expertise. Cette dernière peut aussi s'avérer nécessaire, dans certains cas, pour le crédit hypothécaire. 

5. Qu'en est-il du mobilier ? 

Chaque assureur a son propre système pour calculer la prime de l'immobilier : 

  • certains appliquent un pourcentage de la valeur du bâtiment. 
  • d'autres demandent quel est l'objet le plus cher de la maison, puis assurent tous vos biens à concurrence de la valeur maximale que vous aurez ainsi spécifiée. 
  • parfois, vous devez estimer la valeur de votre mobilier sous votre propre responsabilité. 

Cette dernière option est toutefois déconseillée, car vous risquez fort d'être nettement sous-assuré. 

6. Ne pas mentionner des rénovations 

Vous faites installer une jolie cuisine toute neuve – ou vous rénovez entièrement votre salle de bain ? N'oubliez surtout pas de le signaler à votre assureur. En effet : une plus-value à votre habitation demande une assurance plus élevée et, par conséquent, une majoration de votre prime. Mais ne pas le mentionner à des fins d'économie est une mauvaise idée. Un seul sinistre et adieu l'économie… 

Le plus important ? C'est que l'assurance incendie ou habitation soit bien adaptée à vos besoins individuels. Si vous avez une piscine et un jardin aménagé avec goût, n'oubliez pas de les préserver via une couverture supplémentaire ou une assurance distincte. Pour une petite maison douillette en rangée, en revanche, une telle couverture rend l'assurance inutilement coûteuse. 

 

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